C’est une information que nous avons reçue à travers la cellule de communication du FNDC. Le coordinateur national du FNDC, Oumar Sylla (Fonikè Manguè) a animé un panel dont le thème porte sur les coups d’Etats et leurs causes en Afrique, en compagnie du Pr Augustin Loada du Burkina Faso, Pr. Ibrahima Kane du Sénégal et M. Kondo Moussa, directeur exécutif de Sahel Institut en marge du Forum international de la participation des ONG à la 77e session de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) à Arusha, en Tanzanie.

Sur initiative de Open Society Foundations, le panel avait pour finalité de susciter le débat sur les voies et moins de consolider les acquis démocratiques, afin d’endiguer les prises illégales de pouvoirs.

Dans sa prise de parole, le coordinateur national du FNDC a mis l’accent sur le fait que les coups militaires ont pour prétextes et terreaux fertiles les coups d’États constitutionnels perpétués par les gouvernements civils afin de s’éterniser au pouvoir en dehors de tout cadre légal.

Pour Fonikè Manguè, cette forfaiture est favorisée par l’absence d’institutions fortes, la volonté de certains présidents de s’éterniser au pouvoir malgré le verrouillage constitutionnel, le manque de formation de certaines de nos forces armées, la mal gouvernance…

Ainsi, les panelistes ont recommandé à la commission africaine des droits de l’homme et des peuples ainsi qu’à la CEDEAO de travailler avec les États sur les réformes démocratiques et promouvoir la refonte des armées, afin de les rendre républicaines. Et, celà par l’application des textes qui régissent les deux organisations, afin de mettre en place d’institutions fortes dans les pays africains.

Oussaye Lamine