Les pourparlers entre le gouvernement, le patronat d’un côté et le mouvement Syndical de l’autre, n’ont pas connu de grandes avancées à l’issue de la rencontre du jeudi 5 octobre 2023.

Au sortir des échanges, Abdoulaye Barry, président de la commission de négociations côté syndicat a exprimé sa déception et celle du mouvement syndical : « Nous avons montré toutes nos forces pour que le gouvernement puisse bouger autour de la table. Mais ils n’ont pas accepté de bouger sur les 20%. Et en fin de compte, nous avons demandé de suspendre ce point afin qu’on puisse avancer sur le second point qui concerne une augmentation de salaire pour les travailleurs du secteur privé à hauteur de 70% ».

À l’en croire, une grève à l’initiative de la classe ouvrière n’est pas à exclure dans les prochains jours, si toutefois les lignes n’arrivent pas à bouger.

Après l’assemblée générale extraordinaire du mardi 10 octobre 2023, les acteurs décideront de la conduite à tenir face à cette préoccupation.

« J’avoue que nous avons été choqués quand nous avons demandé de se rabattre sur le second point qui concerne l’augmentation de la valeur monétaire du point d’indice pour les fonctionnaires et pour les retraités à hauteur de 100%. Parce que si le patronat nous dit que depuis le 20 avril qu’on a déposé la plateforme revendicative, il faut encore qu’ils se concertent, ça veut dire que le patronat guinéen ne prend pas les travailleurs du secteur privé au sérieux. C’est pour cela que nous lançons encore un appel à l’endroit des travailleurs du secteur public, privé, mixte, à venir massivement à l’assemblée générale du mardi à la bourse du travail. Il faut que les travailleurs de la Guinée puissent se donner la main pour revenir à de bons sentiments pour avoir des meilleures conditions de vie et de travail », a lancé le syndicaliste Abdoulaye Barry.

TAOB