Les débats ont repris ce mercredi, 19 janvier 2022 au Tribunal de première instance de Kaloum dans le procès de Fatoumata Binta Diallo (alias Fatou Gneloy) et son frère Alpha Ousmane Diallo (alias Ousmane Gneloy). Mais au lieu de deux dossiers, c’est finalement un seul qui sera jugé. Car, Cellou Dalein Diallo s’est désisté de la procédure qu’il avait engagée contre les deux militants du RPG Arc-en-ciel tous poursuivis pour les faits de diffamation et d’injures publiques.

Mantenant que Ousmane Gneloy Diallo  et sa sœur feront face à la justce pour le second dossier, celui initié par Mariama Kesso Diallo, Thierno Sadou Dalein Diallo, Yayé Laouratou Dalein Diallo, Fatoumata Binta Dalein Diallo, tous les regards sont rivés sur la procedure.

Au départ, ce sont deux affaires impliquant Fatou Gneloy et son frère Ousmane Gneloy qui étaient portées devant le Tribunal de première instance de Kaloum. Dans le premier dossier, les deux partisans de l’ancien président guinéen, Alpha Condé, sont poursuivis pour des faits de diffamation et d’injures publiques par Mariama Kesso Diallo, Thierno Sadou Dalein Diallo, Yayé Laouratou Dalein Diallo, Fatoumata Binta Dalein Diallo, tous des membres de la famille du président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo.

Sur ce, les avocats des prévenus ont soulevé des exceptions de nullité, demandant au tribunal d’annuler la procédure.

« Les parties civiles dans cette procédure, à savoir : Mme Kesso Diallo, Thierno Sadou Dalein Diallo, Yayé  Laouratou Dalein Diallo, Fatoumata Binta Dalein Diallo, ne sont pas domiciliés dans le ressort juridictionnel de Kaloum. Ils sont tous à Kaporo et à Kipé, dans la commune de Ratoma. Ensuite, ils n’ont pas qualité de parties civiles, parce qu’ils n’ont pas souffert personnellement », a dit laissé entendre Mohamed Sidiki Berété, l’un des avocats des prévenus Fatou et Ousmane Gneloy.

En réponse, la partie civile par la voix de Me Thierno Souleymane Barry a dénoncé une fuite en avant. Pour lui, Fatou Gneloy Diallo, en cavale, doit se présenter d’abord avant que ses avocats de soulèvent des exceptions :  « Avant même de soulever des exceptions, il faut que la prévenue soit devant vous, le tribunal. Nous demandons au tribunal de décerner un mandat d’arrêt contre la prévenue Fatou Gneloy qui refuse de comparaître ».

Cette demande de la partie civile a été appuyée par le Ministère public . Finalement, le tribunal a décidé de renvoyer le procès au 2 février 2022 pour statuer sur cette sollicitation de la partie civile, mais aussi sur les exceptions soulevées par la défense.

A suivre !

TAOB