Poursuivi pour « injures et menaces de mort » au préjudice de Kadiatou Biro , Diallo Ousmane Gnelloye Diallo a plaidé non coupable devant la Cour d’Appel de Conakry jeudi 14 octobre 2021.

A l’ouverture du procès, le mis en cause a nié les faits qui lui sont reprochés. Il a déclaré ne connaitre même pas la plaignante Kadiatou Biro Diallo : « Je n’ai jamais insulté cette dame puisque je ne la connaissais même pas ».

Convaincu de sa culpabilité, l’avocat de la partie civile Me Pépé Antoine Lama a exhibé des captures d’écran d’une série de publications faites sur le réseau social Facebook. Mais selon l’accusé qui a balayé d’un revers de la main les causes de son incrimination, beaucoup de comptes sur les réseaux sociaux portent mon nom.

Par rapport à la demande de liberté provisoire formulée par la défense et tendant à faire croire que les droits du prévenu n’auraient été respectés durant la procédure, la partie civile a réitéré sa position. Une façon pour son avocat de révéler que « personne n’a empêché Gnelloye de comparaître devant le tribunal ».

Après plusieurs heures de débats émaillés d’incidences entre les parties au procès, la défense a émis des doutes sur l’impartialité de la Cour d’Appel. Le procès pénal a martélé l’avocat de la défense, « repose sur l’impartialité des juges, la présomption d’innocence, mais j’ai comme l’impression que la Cour tombe sur nous »

Pour réagir, le parquet a fait sa mise aux poings en ces termes : « Ce n’est pas un procès politique. Nous, on ne parle pas de politique. Nous voulons rester dans le cadre de menaces et injures et jusque-là c’est ce que nous faisons ».

Finalement, la juridiction compétente a rejeté la demande de mise en liberté provisoire d’Ousmane Gnélloye Diallo et renvoyé le procès au 21 octobre 2021.

TAOB