Le procès en appel d’Oumar Sylla ”Foniké Mengué” responsable en charge de la mobilisation du FNDC est à sa phase déterminante.

Ce jeudi 3 juin 2021, la Cour d’Appel de Conakry a enclenche avec  les réquisitions et plaidoiries  des parties.

Au terme des  débats, le parquet a requis le maintien dans les  liens de la prévention Foniké Menguè dans les liens de la prévention en le condamnant à deux ans d’emprisonnement ferme et au paiement d’une amende de 20 millions GNF.

De son côté, les avocats de la défense ont demandé la libération de leur client qui, selon eux est « ‘victime d’un acharnement politico-judiciaire ». Pour Me Salifou Béavogui, les faits pour lesquels Foniké Menguè est poursuivi ne sont pas constitutifs de menace. S’adressant au président de la juridiction pour formuler sa ligne de défense, il dira : « Ne suivez pas le procureur, il n’a pas été capable de démontrer les faits reprochés a notre client, Je vous en prie relaxez-le au nom de la loi ».

Sur la même longueur d’onde, Me Pépé Antoine Lamah a déploré les agissements du procureur contre le prévenu, tout en précisant que le ministère public est censé être au service de la loi rien que la loi. Ajoutant : « M. le juge je vous invite à vous fiez au dossier qui est devant vous conformément à la loi. Jugez un jour, vous serez aussi jugés ».

Dans ce dossier, indique Me Mohamed Traoré il n y a eu ni de menaces encore moins d’attroupements, en précisant que le prévenu a été arrêté seul. « Nous pensons qu’avec la décision que vous allez prendre, le calvaire de Foniké Menguè va finir », espère-t-il .

Pour sa propre défense, l’activiste du FNDC demande l’application du droit : « Je suis victime d’un acharnement politico-judiciaire à cause de mon opposition au projet de troisième mandat (…) Je vous prie de dire le droit rien que le droit ».

Finalement, le juge a renvoyé l’affaire au 10 juin prochain pour décision être rendue

Affaire à suivre !

TAOB