Acteurs du FNDC

Le procès des membres du Front National pour la Défense de la Constitution a repris ce vendredi 18 octobre au tribunal correctionnel de Dixinn.

Après les débats de fond, les parties au procès ont fait leurs plaidoiries et réquisitions.

Dans ses réquisitions, le ministère public requiert une peine d’emprisonnement de cinq ans chacun contre les sept leaders du FNDC et une amende de 2 millions de francs guinéens  en application de l’article 561 du code de procédure pénal. Le procureur a en outre demandé au tribunal, de renvoyer des fins de la poursuite Mamadou Sanoh, jeune frère d’Abdoulaye Sanoh (Coordinateur national du FNDC, ndlr). L’empereur des poursuites soutient que ce dernier a été interpellé alors qu’il était à la recherche de son frère.

«  Les propos tenus sont dangereux pour l’ordre public et l’ensemble des guinéens.  La nation a été heurtée et menacée par le FNDC. C’est pour cette raison que nous avons instruit à la police judiciaire de les arrêter avec toute normalité. Les 07 prévenus qui restent sont coupables d’avoir  à Conakry des infractions. Le parquet  demande de les condamner chacun à une peine d’emprisonnement de 5 ans et une amende de 2 millions francs guinéens », a  requis le procureurs .

De son côté, la défense maintien sa position et dénonce un procès à caractère politique avant de solliciter la libération de leurs clients pour délits non constitués.

A signaler que l’arrestation et la détention d’Abdourahmane Sanoh et ses collègues du FNDC ont été consécutives à l’appel à manifester qu’ils avaient lancé  le lundi dernier contre le projet de nouvelle constitution en Guinée.

Daouda Yansané et Mariama Conté