
Le ministre de l’information et de la communication Amara Somparé a reçu ce mercredi 28 août, le syndicat de la presse privée de Guinée (SPPG).
Au nom des associations professionnelles des médias, Sidy Diallo demande le respect de la loi L002 portant liberté de la presse en Guinée.
Le secrétaire général du syndicat de la presse privée de Guinée (SPPG) a également rappelé les problèmes dont subissent les journalistes ces trois derniers mois.
Selon lui, les hommes de médias sont souvent victimes d’agissements illégaux, alors qu’il ya une loi spéciale qui régit le fonctionnement de profession de journaliste.
Pour sa part, le ministre Amara Somparé a tout d’abord remercié le syndicat pour sa démarche avant de témoigner de son attachement et de sa considération à l’égard de la presse dans son ensemble.
« Notre département assure la tutelle du secteur. Et en tant que tutelle du secteur, nous devons adopter une posture institutionnelle. C’est -à-dire, nous avons au sein du département, réfléchi à cette question bien avant que ces différents problèmes ne soient soulevés et nous nous préparions à apporter une réponse efficace à notre sens pour prévenir ce type de conflit qui malheureusement depuis quelque temps se multiplient », a t-il précisé avant d’ajouter de dévoiler la stratégie que son département entend user très prochainement pour inverser la donne. Il s’agit selon le ministre de l’information et de la communication, de la formation des professionnels des médias pour leur permettre de mieux s’approprier des dispositions légales de la loi L002 sur la liberté de la presse.
De l’autre côté rassure Amara Somparé, de « la sensibilisation des acteurs publics, des magistrats pour justement les amener à se focaliser sur l’utilisation de cette dite loi spéciale qui s’applique aux journalistes dans le cadre des conflits qui pourraient subvenir dans le déroulement quotidien des activités de presse ».
Par rapport à l’indifférence de la HAC à propos des problèmes que subissent les journalistes, le ministre ne va pas du dos de la cuillère : « Il est vrai que la Haute Autorité de la Communication normalement joue le rôle de régulateur du secteur et devrait être le réceptacle de toute les réclamations, des plaintes qui toucheraient les professionnels des médias qui auraient peut-être, commis une infraction (…..) ».
Mariama Conté