Dr Alya DIABY

A l’occasion de l’ouverture de sa deuxième session ordinaire, l’Institution Nationale Indépendante des Droits Humains a exprimé ce lundi 10 juin sa position sur le référendum constitutionnel en Guinée.

Son président Dr Alia DIABY n’est pas allé par quatre chemins pour reconnaître que le président de la République est le constituant originaire. En vertu de ce pouvoir à s’en tenir au discours de circonstance du patron de l’INIDH, le chef de l’Etat peut proposer un nouveau pacte social qui soit durable.

«  Le référendum est donc possible. Le débat devrait porter sur les conditions de son organisation, les garanties qu’offre le scrutin, le consensus sur le contenu du projet et les règles du jeu, l’approbation par le peuple des réformes envisagées », a-t-il déclaré.

Dès lors, Dr Alia DIABY indique que : « jamais la constitution dans sa double dimension de constitution politique et sociale, n’a été aussi scrutée et agitéeSi le débat est un débat d’idées, il y aurait moins de risques. Mais, nous craignons que la violence ne s’invite dans le débat dans lequel cas, les droits de l’homme seront affectés ».

« L’INIDH en tant que témoin institutionnel, en appelle au respect des droits de tous et de chacun.la constitution n’est pas une tombe où repose à jamais l’Etat. Ce n’est pas une tente dressée pour le sommeil.  Les acteurs politiques doivent comprendre le risque d’une dictature martiale si les civils ne procèdent pas par discernement pour s’entendre sur l’essentiel », a insinué le président de l’INIDH.

Thierno Amadou Oury BALDE