Amadou-Damaro

Le Conseil national des Organisations de la Société Civile Guinéenne (CNOSC-G) et l’Observatoire Citoyen de Défense des Droit des la République (OCDR) ont réagi au refus du bureau de l’Assemblée nationale, de donner une suite favorable à la requête de levée de l’immunité parlementaire du député Amadou Damaro Camara.

Dr DANSA KOUROUMA

Pour le président du CNOSC-G, Dr Dansa Kourouma, la décision du parlement guinéen n’est pas surprenante puisque dit-il, il y a une sorte de solidarité coupable qui existe aujourd’hui entre les députés.

« Je ne suis pas surpris de la décision de l’Assemblée nationale. Je savais bel et bien qu’elle allait opposer une fin de non-recevoir à cette demande. La simple raison, il y a une sorte de solidarité coupable qui existe aujourd’hui entre les députés », a-t-il indiqué.

Sur ce, il a dénoncé une crise institutionnelle qui mine selon lui le pays car, reconnait il, les pouvoirs de souveraineté, ne doivent pas s’exercer avec humeur ou passion.

« Même si nos magistrats sont critiqués, je ne ferai pas partie de ceux qui vont jeter l’opprobre sur la magistrature. Parce que s’il n’y a pas de justice, il n’y a pas d’Etat », a-t-il lancé.

Interrogé dans la presse,  Mamady 3 Kaba, président de l’OCDR, présume que c’est  le droit qui a été dit par le bureau de l’assemblée nationale

MAMADI 3 KABA

« On est dans l’obligation de s’arrêter là. Même si naturellement, l’association des magistrats peut estimer que l’honorable Damaro, aurait commis une infraction.  Nullement et en aucun cas, ceux-ci (les magistrats, ndlr) ne peuvent exercer une pression sur le pouvoir législatif, parce que le principe de la séparation et de l’équilibre des pouvoirs est garanti en Guinée ».

 

Thierno Amadou Oury  BALDE