Conférence-débat

« Une Guinée sans violence est-elle possible ? », cette thématique était au centre d’une conférence-débat ce samedi 23, mars 2019 à Conakry.

Organisée par l’AGUICOPS, Association Guinéenne pour la Consolidation de la Paix et de la Solidarité, l’activité a connu la participation de plusieurs jeunes venus de plusieurs institutions d’enseignement.

Les échanges ont porté autour de la définition, des causes et conséquences  et des moyens de lutte contre toutes les formes de violences qui entrainent souvent des victimes au préjudice de la société.

Conscients de la recrudescence du phénomène, les organisateurs ont bien voulu à travers cette activité qu’ils ont dénommée  ‘‘le tour du fromager’’, créer l’espace de rencontre et de partage de connaissance.

Ce paru réussi avec un débat sincère sur la thématique, des recommandations ont été formulées sur la lutte contre l’ethnocentrisme et le régionalisme, l’application des textes de loi en vigueur, l’indépendance et l’impartialité de la justice, la promotion de la bonne gouvernance et du dialogue social, l’alternance au pouvoir, la consolidation de cohésion sociale et de l’équilibre national ainsi que la conscientisation et la sensibilisation des citoyens.

Président de l’AGUICOPS

Selon Alpha Binta Baldé, président de l’AGUICOPS,  « il faut que l’on mette fin à cette forme de barbarie qu’est la violence. Nous vous avons entendu, écouté et nous sortons fier parce que vous nous avez édifié en donnant quelques points de pour ou contre sur la thématique ».

En paraphrasant une thèse d’Adam Smit, l’activiste de la société civile affirme que : « Ce qui est valable chez vous est aussi valable dans votre nation ».

« Il faut passer par l’esprit républicain et du civisme pour véhiculer le message de la non-violence et faire comprendre aux uns et aux autres nous tous guinéens. Parce que nous provenons tous d’une même nation. Donc, la Guinée est une famille. Celui qui sort du pays n’a jamais d’étiquette  malinké, soussous, peulh ou encore et autres. Mais plutôt, la qualité d’un guinéen tout court. Nous sommes convaincus qu’après cette séance de concertation vous seriez  nos porte-paroles  dans vos communautés », a-t-il lancé.

Au nom des participants, Diallo Fatoumata Binta  remercie les organisateurs avant de rassurer de son engagement : « nous sommes vraiment satisfaits de cette activité d’échange et nous soutenons en grande majorité que la Guinée est belle et bien possible sans la violence ».

Porte-parole des participants

« Nous nous engageons pour la sensibilisations de nos ami(e)s, de nos parents et de tous les autres citoyens sur la non-violence. Parce que nous sommes l’avenir du pays », a-t-elle précisée.

A rappeler que cette conférence-débat  est une forme d’éveil de conscience de la nouvelle génération sur la nécessité de la cohésion sociale et de la culture de la paix et de la citoyenneté, gage d’un développement durable.

Thierno Amadou Oury BALDE