ALPHA CONDE

C’est le chef de l’Etat qui a présidé les travaux d’inauguration du Tribunal du commerce en présidence du Directeur Général de la Société Financière Internationale (SFI) Philippe Le Houerou et de certains membres du gouvernement.

Dans son discours, le président Alpha Condé a insisté sur l’indépendance des magistrats vis-à-vis de l’argent : « C’est bien de créer le tribunal, mais, faudrait-il que les juges soient corrects et qu’ils rendent justice. C’est-à-dire, qu’ils soient indépendants de l’argent. Il ne suffit pas qu’ils rendent justice, mais il faudrait que les décisions de justice soient appliquées ».

« Qu’est-ce que nous constatons ? Il y a des hommes d’affaires qui portent plainte. Ils gagnent en première instance, ils gagnent en appel et ils gagnent à la Cour suprême. Mais la décision n’est pas exécutée. Est-ce que cela va encourager les gens à aller devant la justice ? », s’est interrogé  Alpha Condé.

Nous espérons dit-il, que le tribunal de commerce va effectivement favoriser le développement des activités économiques.

Dès son côté,  le président du tribunal du commerce, Pierre Lama, s’est engagé résolument à relever les défis avec le personnel de son institution : « les magistrats, les juges consulaires et les greffiers en charge de ce tribunal, ont pleinement conscience des nombreux défis qui les attendent, et s’engagent à relever les défis à travers l’application saine et rigoureuse de la règle de Droit ».

« La création du tribunal de commerce vise à assurer une prise en charge cohérente, efficace et diligente des litiges économiques (…) Ce tribunal indépendant et spécialisé doit permettre de rendre une justice rapide et plus acceptable pour les parties. Ce qui est conforme au monde des affaires et de nature à améliorer le climat des affaires »,  a renchéri Me Cheik Sacko, ministre de la justice, garde des sceaux.

Thierno Amadou Oury BALDE