ALPHA CONDE

Le chef de l’Etat Pr Alpha Condé promet de mettre fin aux calvaires des pèlerins guinéens.

Alors que des combines entourent souvent l’organisation du Hajj,  le gouvernement engage des mesures correctives pour éviter d’éventuels manquements. C’est pourquoi l’actuel locataire de Sekhoutoureya  mise sur la transparence du processus.

« Il y a trop de combines dans l’organisation du hajj. J’ai vécu les faits, j’ai vu comment les guinéens souffrent à la Mecque.  C’est inadmissible.  Je mettrai fin à ça », a promis Alpha Condé le mardi 19 mars 2019 à l’occasion de l’ouverture des  journées de concertation sur le hajj.

La Guinée n’est pas un Etat islamique dit-il, c’est un Etat laïc.

A en croire le chef de l’Etat, même si les musulmans sont  plus nombreux, le gouvernement a le devoir de protéger tout le monde même les animistes.

 « Les imams doivent être les premiers à dire la vérité  », a martelé le chef de l’Etat puisque ces derniers sont écoutés par les religieux.

Pour corriger les imperfections liées aux opérations, il annonce  la mise en place d’une structure dont les prérogatives sont relatives  à l’enregistrement des candidats du pèlerinage de l’intérieur du pays dans les chefs lieux des régions. Ce, pour faciliter dit-on le remplissage des formalités du hajj au centre islamique de Donka où  les candidats passent des jours et nuits couchés à même le sol. « Il faut résoudre cette souffrance », a insisté le président Condé.

Plus loin, Alpha Condé rassure les citoyens de la tenue très prochaine de ce que l’on pourrait qualifier des états généraux du hajj.  « On ne va pas à la Mecque pour faire du commerce. On y va pour accomplir un devoir religieux. Tout le monde doit travailler dans la transparence. Que ce soit les ministres ou les religieux, chacun doit travailler dans l’intérêt du pays en disant la vérité »,  a-t-il renchéri.

Thierno Amadou Oury BALDE