Le programme d’appui à l’intégration socio-économique des jeunes en Guinée (INTÉGRA) en collaboration avec le programme des nations unies pour le développement (PNUD) a organisé, le mardi 12 janvier , un atelier de formation de quatre (4) jours sur les outils d’analyse de marché.
Les participants au nombre de 25 seraient capables d’offrir à tout acteur économique impliqué dans le développement et la promotion des filières à fort potentiel commercial, des conseils personnalisés pour une meilleure stratégie d’exportation et de veille en intelligence commerciale.
« Il faut regarder les taux de croissances sur le long et court termes. Si le marché est plutôt demandeur, plus en plus demandeur, ou est-ce que c’est un marché qui est plutôt en déclin. On peut regarder aussi la différence qu’il y a entre des évolutions en valeur et des évolutions en quantité de manière à ce qu’on puisse faire un partage volume-prix pour les tendances des marchés », indique Christophe Durand, formateur au centre du commerce international (ITC).
D’après lui, lorsque la Guinée est en capacité d’exploiter de plus en plus en pays partenaire, elle peut faire davantage d’argent. Parce qu’elle vend plus de produits ou elle peut faire davantage, parce que les prix augmentent.
Kèlèfalla Conté, expert des Nations Unies auprès de l’ITC, formateur et chef de mission dans le cadre de ce projet souligne que les thématiques abordées visent à identifier des tendances de la demande internationale des produits, comme par exemple, la noix d’acajou.
« Il y a eu aussi d’autres produits qu’on a pu explorer lors de nos analyses, notamment la banane plantain, le fonio traditionnel. Mais, grâce à ces outils et la méthodologie, les participants ont pu aller dénicher des marchés et des entreprises intéressants pour les exportateurs potentiels pour la Guinée », conclut-il.
Mamourou Sonomou
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