Le terrorisme est de nos jours un problème qui touche presque tous les pays du monde. La Guinée n’étant pas en marge de cette situation, un projet de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent est porté par le secrétaire général des affaires religieuses et trois agences du système des Nations Unies (UNFPA-OIM-UNESCO).

Ce projet sera mis en œuvre dans 13 préfectures de la Guinée en plus de la zone spéciale de Conakry. Il vise à réduire les risques de radicalisation et d’extrémisme violent tout en renforçant les capacités de l’État en partenariat avec les communautés et d’autres structures pertinentes, afin d’encadrer et réglementer les écoles Franco-arabes, les foyers coraniques et les lieux de culte musulmans tout en améliorant la compréhension du phénomène et la mise en place de mécanismes d’alerte précoce. Pour traduire ce projet en acte concret, un atelier d’élaboration du plan opérationnel de travail du projet se tient en ce moment même à Conakry. Objectif est de faire la revue des textes réglementaires des foyers coraniques et des mosquées de certains pays de la sous-région en vue de proposer les drafts 0 des textes réglementaires des mosquées et foyers coraniques  de la Guinée qui constitueront une base documentaire pour les ateliers régionaux. Il s’agira également de proposer un plan plaidoyer auprès des leaders religieux, les responsables des foyers coraniques pour favoriser l’application des textes qui seront élaborés. Les parties prenantes (Agences du système des nations unies et Gouvernement) se disent tous convaincu de la nécessité d’actualiser les textes réglementaires des lieux de culte musulman et de faire un plaidoyer en vue de leur acceptation. Ces parties estiment que la Guinée est une République laïque ou le respect de toutes les croyances est solennellement proclamé dans la constitution. Les édifices religieux sont une des composantes les plus symboliques de la liberté de culte. Cependant, il existe aujourd’hui des textes réglementaires qui ne répondent pas aux aspirations de la nouvelle constitution guinéenne en vigueur, concernant la réglementation et le fonctionnement des lieux de culte.

A noter que cette rencontre de trois jours réuni 51 participants issus de secrétariat Général des affaires religieuses, des responsables de foyer coraniques et des acteurs de la société civile.

Mamourou Sonomou

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