Bourema Condé, ministre de administration du Territoire et de la Décentralisation

Les violences enregistrées à Kindia dans les journées du lundi et mardi suite à l’installation de l’exécutif communal de la localité font encore parler d’elles.

Alors que le bilan des incidents fait état de plus d’une trentaine de blessés plus le pillage du marché de Wondima et l’attaque d’une mosquée ainsi que le domicile du candidat de l’UFDG Abdoulaye Bah et celui de la belle famille du chef de file de l’opposition Cellou Dalein Diallo, le gouvernement guinéen à travers son ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation lance un appel au calme.

Arrivé dans la cité dans la localité le mardi 16 Octobre, le Général Bouréma Condé  a été surpris par la physionomie que présente la ville de Kindia qu’il qualifie de  « vaste champ de ruine ».

 « La situation à Kindia est des plus alarmantes. J’ai traversé un champ de ruine. Au quartier Wondy tout est calciné, il n’y a que des débris çà et là. Ça nous amène à nous poser la question de savoir où voulons-nous aller en Guinée. Que faisons-nous de notre paix et de notre Nation ? N’avons-nous pas d’autres recours que ça ? Il est temps que nous nous remettions en question », a déclaré Bouréma Condé, ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation.

Ensuite, le président du comité de suivi de l’accord politique, a demandé aux citoyens d’observer le calme.

« Je lance un appel au calme. Quelque soit la dangerosité d’une situation, nous pensons qu’on peut la résoudre autrement que par la violence. La violence n’a jamais rien apporté sinon que amertumes et regrets. Je suis sûr et certain que la cité va retrouver son calme », a lancé le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation chez nos confrères d’africaguinee.com

A rappeler que depuis l’organisation des communales le 4 Février dernier jusqu’à l’installation contestée des exécutifs locaux, plusieurs personnes sont tombées dans le sillage des victimes de violences politiques alors que la démocratie n’a pas besoin de martyrs.

Thierno Amadou Oury BALDE