Kadiatou BAH

Invité ce mercredi dans l’émission «  le quotidien » de la radio Djigui fm, le camp de Souleymane Sy Savané a réagi au sujet de l’attaque du siège du SLECG.

Selon nos infirmations,  les membres du bureau exécutif du SLECG dirigé par Kadiatou Bah remplacement de l’ancien secrétaire général Souleymane Sy Savané, se sont rendus dans la matinée de ce mercredi  pour défoncer les cadenas du siège du syndicat de l’éducation.

 La secrétaire générale de la dite organisation syndicale reconnait que ses collaborateurs ont  ouvert le siège en ces termes : « Hier on a tenu une réunion extraordinaire à l’issue de laquelle, nous avons décidé aujourd’hui à 7h du matin, de nous rendre sur les lieux, ouvrir le siège pour l’occuper. Parce que ce siège n’est pas la propriété d’Aboubacar Soumah. Il a été construit par les membres fondateurs du SLECG,  en l’occurrence Louis Mbemba Soumah, Ousmane Wora Diallo, Ousmane Tanou Baldé et tant d’autres ».

« On a donc ouvert pour voir si nos matériels sont intacts. Parce qu’on a constaté qu’il a même fait une couche de peinture. Il a occupé là-bas, comme si c’est sa propriété. J’ai trouvé que la gendarmerie a quitté les lieux. Ce sont les membres de l’exécutif du SLECG qui ont ouvert, pas les gendarmes », a-t-elle indiqué à nos confrères de Djigui FM. .

Selon elle, « Le siège du SLECG n’a jamais été attaqué ».  Toutefois, elle ajoute que : « Ce siège est la propriété personnelle du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée. Il a été mis sous scellé depuis janvier 2018. Mais certains individus se réclamant du SLECG qui ont fait une dissidence n’ont jamais accepté les consignes données par la justice. Nous, nous avons toujours cherché à les éviter. Parce qu’on est légalistes ».

A l’en croire celle qui assure la succession de Sy Savané accusé d’avoir envoyé son groupé pour vandaliser les locaux  occupés par Aboubacar Soumah et ses collègues, « ce sont les membres de l’exécutif du SLECG qui sont venus ouvrir les lieux et Aboubacar Soumah a été interpellé. Il a envoyé ses loubards pour nous jeter des pierres. Comme il y avait l’intervention de la gendarmerie, ils m’ont dit de quitter. Nous allons précipiter notre plainte à la justice ».

« Nous, on a porté plainte depuis le mois de janvier dernier. Si vous voyez jusqu’à présent le problème n’est pas tranché, nous avons voulu la quiétude. Et nous voulons que nous passions au dialogue social maintenant. Ce sont eux qui continuent à aller de dérivation en dérivation », renchérie-t-elle dans la presse.

Thierno Amadou Oury BALDE